SECTION URD DE FRANCE: Les amis de Soumi se redynamisent
Monday, 15 November 2010 12:51
Profitant de sa conférence statutaire, la section française de l'Union pour la République et la démocratie (URD) a animé un débat sur...
le cinquantenaire du Mali. Une délégation du bureau exécutif national, conduite par Mamadou Diawara du bureau exécutif national du parti, avait fait le déplacement de Bamako.
La section URD de France qui célèbre le 7e anniversaire de sa création le 22 novembre prochain, devait au cours de sa conférence renouveler les bureaux des mouvements des jeunes et des femmes sous l'œil du secrétaire général du bureau exécutif national de l'Union pour la République et la démocratie.
M. Diawara conduisait une délégation du BEN composée d'Armand Moncourt (en charge de la commission de réconciliation et d'arbitrage), Demba Fané (sections de l'extérieur et des Maliens de l'extérieur) et Boureima Boré (secrétaire à la communication du bureau national des jeunes). On notera que Massiré Fofana, maire de la Commune de Soumpou à Yélimané a tenu à faire le déplacement pour mobiliser la communauté soninké, très nombreuse à Paris.
Les rapports moraux et d'activités ont été présentés respectivement par Mady Niakaté, secrétaire général et le secrétaire administratif Djibril Koïta.
M. Niakaté soulignera "la vitalité de la formation par son action quotidienne d'optimisation des potentiels individuels et collectifs". C'est ainsi que la section France de l'URD participe activement à la vie politique au sein du Cadre d'échanges des partis politiques maliens de France en jouant un rôle de tisserand entre la communauté et les représentations diplomatiques et consulaires, soulignera M. Koïta, qui insistera sur le rôle actif de la section dans le processus du Ravec et au sein de la commission consulaire mise en place dans le contexte du cinquantenaire.
Dans les débats avec la salle, beaucoup de nouveaux adhérents à l'URD diront leur fierté et leur engagement à militer. Cependant, si des actions concrètes ont été réalisées, il demeure au sein du bureau de la section quelques tares congénitales à toutes les formations comme "le consensus aveugle qui veut que des nominations soient faites rien que sur la base d'amitiés ou d'intérêts politiciens", dira un intervenant, qui dénoncera cette déviance par rapport au slogan du parti qui est de faire la politique autrement en mettant l'intérêt collectif au-dessus de l'intérêt personnel. Il critiquera également le penchant d'une certaine "intelligentsia" qui veut s'imposer sur "la masse populaire considérée d'ignorants".
Le parti sera également interpellé sur sa politique pour l'emploi et l'insertion des jeunes diplômés et ruraux. Ce que tentera de recadrer M. Diawara qui présidait la conférence en précisant que la conférence de section évolue dans un cadre technique qui doit aboutir à son bon fonctionnement en rappelant les vœux du secrétaire général qui a conclu son rapport moral en estimant que l'assemblée arrive à identifier et analyser les atouts et les faiblesses.
La section de France qui coordonne l'ensemble de l'Europe, est très importante dans l'objectif de 2012, rappellera le président de séance. C'est pour cela qu'il est fait appel à tout le monde à participer activement afin que la minorité ne décide pas à la place de la majorité qui affirme ne pas avoir le temps pour les réunions politiques.
La journée s'est poursuivie avec un débat quadri thématique : le bilan de 50 d'Histoire, la vision URD, l'URD/Environnement et le rôle de la diaspora avant de se terminer avec une grande fête dont le programme annonçait Djénéba Seck et Djélini Kouyaté.
En attendant, la prochaine conférence de section qui décidera du renouvellement du bureau de la section composé d'une quarantaine de membres, le secrétaire général a appelé à plus de mobilisation des militants et de participation des membres du bureau aux différentes réunions et activités.
Oussouf Diagola
(Paris)
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